La famille idéale, c'est quoi ?

Par Bertille Poincelet 12 Nov 2021
La famille idéale, c'est quoi ?

La définition de la famille idéale, c’est quoi ? C’est pour moi un culpabilisant mélange :

  • De notre représentation de la parentalité avant de devenir parent(s) : combien d’entre nous se sont dit : « quand je serais papa, je ne ferais jamais… », « quand je serais maman, je ferais… » puis se sont retrouvés parents. Un dicton existe d’ailleurs à ce propos : « avant j’avais des principes, maintenant, j’ai des enfants ».
  • Des médias, incluant les réseaux sociaux avec notamment, l’apparition de parents parfaits, qui semblent ne vivre aucune difficulté ou qui montrent un tel exemple, que l’on culpabilise. Il y a quelques mois par une illustration représentant une maman entourée de pleins de "phrases" concernant le maternage proximal : cododo, allaitement, portage, bébé signe, DME, hygiène naturelle infantile … Et les personnes republiaient cette illustration en donnant leur « pourcentage » par rapport à leur enfant. Cela m’a particulièrement marqué, comme s’il y avait une surenchère.
  • De la pression familiale, qu’elle soit consciente ou non. Certaines phrases de notre entourage peuvent nous mettre une pression sur ce que doit être un parent « Tu n’es pas une bonne maman si tu ne fais pas ça », « Tu devrais faire comme ça » …
  • De la pression sociale : « Un bon parent doit … », une énorme pression sociale pèse sur les jeunes parents. Notamment quant au sommeil ; une des premières phrases que l’on demande à un jeune parent est : « Alors, il fait ses nuits ? » Cette question aux allures anodines est très culpabilisante envoyant le message que c’est une priorité et/ou que leur enfant ne fait pas comme il devrait faire.

 

Photo d'une plante

 

Elodie Crepel nous dit : « La confiance est comme une plante, elle a besoin d’être nourrie de chaleur, autrement dit d’amour pour grandir, mais aussi d’une terre riche comme un entourage bienveillant ; et qu’on arrose régulièrement. La confiance se travaille chaque jour, en prenant soin de soi avant tout, pour pleinement grandir. » 100 jours pour prendre soin de soi.

Et si un chemin vers la déculpabilisation était de (re) prendre confiance en soi ?

Notamment en prenant soin de soi et en s’entourant de personnes au regard bienveillant ?